Info Article Drivit, space invaders, cartographie Paris intra muros

bonjour,

Mieux qu'un lien à consulter,je vous livre cet article éclairé sur le pixel-art-space invaders, rédigé par Drivit

à voir dans Paris, si vous passez par là 
levez les yeux rue de Charonne par exemple
univers illicite mais intéressant tout comme les tags, d'ailleurs.

bonne lecture

pascal

Space Invader, l'invasion à son apogée

Écrit par drivit le 21-01-2008. Mise à jour le 22-02-2008.

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Autrefois réservé aux coutumiers d’Internet, le Pixel Art est désormais ... Cet art de la mosaïque numérique ... Auteur: Chauvin | 21/01/2008 | 23 hits ...
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4. Space Invader, l'invasion à son apogée

Art/Art Modernes : Reportages

Après plus de vingt ans d’existence, le jeu vidéo « Space Invader » débarque dans les rues et dans les galeries d’art du monde...

Auteur: drivit | 21/01/2008 | 27 hits | Lire la suite...

A

près plus de vingt ans d’existence, le jeu vidéo « Space Invader » débarque dans les rues et dans les galeries d’art du monde entier. Ces charmants aliens pixellisés sont représentés dans les rues sous forme de petites mosaïques colorées. L’auteur de ces représentations urbaines est un jeune français qui veut être connu sous le nom de « Mr Invader ». A mi-chemin entre le tagueur et l’artiste urbain. Il commença à expérimenter son idée au début des années 90 dans une ruelle parisienne. Cet envahisseur à choisit le motif du « Space Invader » pour sa signification en français « Envahisseur de l’espace » et pour sa simplicité graphique. Le support utilisé principalement pour la fabrication de ces aliens est la céramique car c’est un matériau qui peut être cimenté facilement sur les espaces urbains extérieurs. Invader ne pose pas ses aliens n’importe où, il peut y en avoir dans les endroits de grande influence, autant que dans des lieux plus confidentiels, voir même cachés.

Pour résumer, les critères déterminants sont d'ordre photogéniques, architecturaux, symboliques ou cartographiques. Plus de 25 grandes villes ont déjà été envahis : Plus de 550 à Paris, plus de 75 à Tokyo, plus de 123 à Los Angeles, en Afrique, en Australie et dans bien d’autres villes. Il s’agit vraiment d’un jeu, car le moindre « space invader » posé est soumis à une rigoureuse classification : numérotation, date, position, nombre de points attribués… tous ces éléments sont inscrits dans une base de données et tous photographiés. Parallèlement aux « space invader » en mosaïque, Invader colle des stickers ou autocollants, qui envahissent les tunnels des métros, ainsi que de nombreux autres lieux … Mais seul les space invaders en mosaïques sont répertoriés. Invader propage ses petits virus dans les villes, comme il le dit : « Il y a trois pôles essentiels dans ma démarche: la transposition d'un jeu vidéo dans la réalité, une rencontre entre de la mosaïque et du pixel, et un processus d'invasion. » Beaucoup de personnes n’arrivent pas à définir son travail, entre l’art et le graffiti. Son nom est INVADER, en français INVASION car il aime bien considérer ce travail comme une oeuvre à grande échelle, un travail gigantesque...

Les notions d'infiniment petit et d’infiniment grand sont très imbriquées dans sa pratique. Depuis quelques temps, il édite les plans des villes en ayant pris soin de localiser les «space invader». Depuis peu, Mr Invader encourage les amateurs à poser les aliens en offrant la possibilité d’acheter sur son site Web (www.space-invaders.com) des kits complet (il ne manque plus que la colle) tout en mettant en garde les utilisateurs que cette activité est puni par la loi. Notre avis est que cette idée est d'amener le virtuel vers le réel en transformant les villes en terrains de jeux. Cet artiste est, et restera, la grande référence de l’art de rue.

http://www.space-invaders.com/